Le sentier photos !

J’ai testé pour vous, le sentier photos « La biodiversité au fil de l’Oh* » !

Aimeriez-vous plonger au cœur de la biodiversité préservée du territoire de Sarrebourg Moselle Sud ?

Oui ? Alors suivez-nous dans cette découverte entre terre et eau.

*référence à Terres d’Oh : Destination qui fait la promotion des sites et prestations touristiques autour des canaux de la Sarre et de la Marne au Rhin.

Nous voilà le jour de la visite !

Samedi 17 juin - 9h : début de notre périple

N’ayant pas voulu profiter de cette matinée toute seule, j’ai embarqué 2 amis et ma nièce de 10 ans. Nous nous sommes garés à l’entrée du port de Mittersheim, l’accès a été très simple, pourtant nous ne sommes pas du coin.
Nous n’avions pas de vélo donc nous avions prévu le coup en réservant des vélos à assistance électrique à la base de loisirs de Mittersheim, nous n’avions jamais testé ce type de vélo avant, l’occasion était alors parfaite. Cela nous a coûté 20€/personne pour la demi-journée.

Après avoir récupéré nos vélos, nous nous sommes dirigés vers le port afin de trouver le premier panneau explicatif du sentier.

En lisant, des touristes Hollandais qui étaient amarrés pour la journée nous ont rejoint. Ils parlaient anglais avec nous et ont pu également profiter du sentier photo car le panneau explicatif était trilingue (français/anglais/allemand).

Nous avons flashé le QR code et nous sommes tombés sur un site dédié au sentier, avec des explications plus approfondies.

Nous avons ensuite enfourché nos vélos pour aller à la rencontre de la première photographie

Le vent créé par la vitesse du vélo était très agréable et nous a permis de ne pas avoir trop chaud sous le grand soleil qui nous accompagnait ce jour-là.

Nous apercevons le premier panneau au loin, sur notre gauche, un paysage en vue aérienne prénommé « survol d’un concentré de biosphère », on se laisse à imaginer quels sont les animaux qui pourraient vivre dans cet habitat, peut-être y a-t-il des espèces que l’on ne soupçonnait pas sur le territoire ?

Nous avons à nouveau pris nos téléphones pour lire le descriptif du cliché sur le site dédié, nous avions gardé la page ouverte, mais si nous ne l’avions pas fait ce n’était pas bien grave car le QR code se retrouve sur chaque panneau photo en bas à droite.

Nous avons ensuite poursuivit notre route en ayant tous nos sens en éveil, dans l’espoir de voir un animal sauvage et d’admirer pleinement la beauté de la nature.
Quelle ne fut pas notre joie lorsqu’une aigrette a pris la décision de se poser, à seulement quelques mètres de nous, puis de prendre son envol pour aller attraper un poisson et s’en nourrir.

Ma nièce s’est empressée de prendre en photo ce fabuleux spectacle et cette aigrette si proche de nous. Elle était vraiment heureuse d’avoir pu voir un si grand animal d’aussi près.

Puis, nous avons continué notre route jusqu’au panneau où figurait un écureuil à croquer, sur une photographie nommée « tout en équilibre ». Elle porte bien son nom, parce que l’écureuil du cliché fait l’équilibriste entre deux branches d’un arbre tout en dégustant un gland. Les huit premiers clichés du parcours concernés la thématique "Terre".

Sur le chemin, nous avons croisé la route de quelques bateaux.

Nous sommes arrivés au niveau d’une écluse en même temps qu’un bateau, ce qui nous a permis d’assister au fonctionnement de cette dernière. Encore un moment agréable qui a beaucoup plu à ma nièce. Arrivés au neuvième cliché, nous sommes plongé dans la thématique de l’« Eau »

Une fois de retour au port de Mittersheim, nous avons profité d’un espace pique-nique pour déjeuner tout en nous remémorant notre visite matinale.

Nous avons rendu les vélos à notre sympathique loueur, qui nous a conseillé de profiter d’un espace de jeux gonflables installé sur l’étang et disponible depuis la plage du Centre de loisirs de Mittersheim  Nous allons peut-être nous laisser tenter aussi par une session de pédalo.

Voilà donc notre programme de l’après-midi.

Nous avons appris beaucoup de petites anecdotes :

Saviez-vous qu’un cerf pouvait peser jusqu’à 180 kilos ? Que le roi Arthur était surnommé le sanglier de Cornouailles ? Qu’un Milan Royal pouvait vivre jusqu’à 26 ans ? Ou encore que les écureuils, en cachant leurs graines partout et en les perdants, luttaient sans le savoir contre la déforestation ?